Une chute accidentelle. C’est la conclusion de la police finlandaise pour expliquer la mort d’Alistair Baker, un étudiant franco-britannique de 22 ans alors en échange universitaire à Pori. À 2 h du matin, plutôt que de rentrer chez lui, le jeune homme aurait décidé de se rendre seul dans une zone industrielle, où il aurait chuté du toit d’un bâtiment désaffecté.

Mais cette conclusion ne répond pas aux nombreuses questions qui persistent autour de cette mort suspecte. Aucun élément ne semble justifier l’itinéraire emprunté par Alistair cette nuit-là, rien n’explique pourquoi il se serait retrouvé dans cette zone, et rien ne prouve qu’il ait effectivement pu escalader un bâtiment haut de 12 mètres.

La famille Baker a eu beau multiplier les démarches auprès de la justice, jouer de ses relations, engager des experts, les questions restent sans réponses sept ans plus tard. Des questions qu’Isabelle Baker essaye de ne plus se poser chaque jour, elle qui a dû faire le deuil de son fils puis de son mari Jonathan. « Qu’est-ce-que je peux encore faire maintenant ? » demande-t-elle, encore marquée par le silence qui s’est fait autour de la mort de son fils.

Il demeure possible que quelqu’un n’ait pas tout dit à l’époque de l’enquête, que quelqu’un sache pourquoi Alistair Baker s’est rendu dans cette zone industrielle dans la nuit du 22 mars 2018. Il n’est jamais trop tard pour parler, et toute personne possédant des informations pouvant éclaircir les circonstances de la mort d’Alistair est encouragée à contacter les autorités compétentes ou à écrire à l’adresse suivante : [email protected]. L’anonymat sera respecté.

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